Association Loi 1901 reconnue d'intérêt général

Entrepreneurs, artisans, commerçants, Gilets Jaunes, membres du gouvernement …

On a tous quelque chose des Rebondisseurs en nous !

 

Il suffit de regarder l’actualité de ces dernières semaines pour s’en rendre compte : beaucoup de petits entrepreneurs ont rejoint les rangs des gilets jaunes. Accablés par les taxes, les frais bancaires, les retards de paiements et étant, pour certains, proches du dépôt de bilan, ils n’ont d’autre choix que de se mobiliser et de rebondir vite, ne serait-ce que pour faire vivre leur famille. Mais ce que l’on va retenir, c’est le fait qu’ils soient en situation d’échec, et non le pivot qu’ils ont réussi à faire.

Pourtant, leur situation n’est pas très différente de celle du cuisinier qui a dû rater et brûler une grande quantité de plats avant d’exceller dans son métier et d’être reconnu « meilleur ouvrier de France » par exemple. Si le droit de rebondir commence à être plus régulièrement évoqué dans les colonnes de la presse, dans les conférences, dans les livres, il ne va pas de soi. Là-dessus, rien n’a vraiment changé : quand on parle d’un entrepreneur qui a dû fermer son entreprise, on évoque surtout sa liquidation, on ne valorise pas l’énergie qu’il a déployée pour s’en sortir et garder la tête hors de l’eau, ni le rebond qui a suivi.

 

Pourtant les modèles inspirants sont plein de rebond

Quand changera-t-on de regard sur l’échec ? Et si au lieu de regarder la réussite finale, on valorisait le rebond qui y a conduit ? On a tendance à l’oublier, mais l’échec fait partie intégrante de la réussite dans la majorité des domaines d’une vie. La capacité de rebond, on naît tous avec – et tant mieux ! Sinon enfant, on serait tous fusillés faute d’arriver à marcher du 1er coup, ou pendu pour mauvaises notes à l’école … Cette résilience naturelle face à une situation d’échec est au cœur de tous les apprentissages, et elle est en nous, à tous les âges de la vie. Alors pourquoi, en grandissant, elle s’estompe ?

La culture française a toujours valorisé la réussite – et uniquement la réussite. Échouer est mal vu, dès les bancs de l’école. Cependant, la crise des Gilets Jaunes actuelle montre que le modèle de promotion par la réussite ne profite pas à tous, et se fait même aux dépends d’une majorité silencieuse qui n’a peut-être pas tout réussi, mais pourtant doit rebondir et s’adapter du quotidien. Capacité qui à l’inverse n’est ni reconnue, ni valorisée. C’est ce que l’on retient des nombreux témoignages, notamment des artisans, commerçants et indépendants qui ont rejoint leurs rangs.

 

La clé pour avancer : ne plus stigmatiser et assumer

Que l’entrepreneur qui n’a jamais rebondi ou pivoté lève la main ! Les entrepreneurs qui sont pris en exemple comme Marc Simoncini, Xavier Niel ou encore Frédéric Mazzola, ont connu l’échec avant d’avoir rencontré le succès. Au sein du mouvement des Rebondisseurs, nos ambassadeurs témoignent : Denis Fayolle, Julien Coulon, Jean-Michel Davault, Albert Szulman, Christel Le Coq, Hélène de Saint Front, tous ont raté et se sont relevés. Et ils l’assument et le racontent. Tous, parce qu’ils l’ont vécu, partagent la conviction que l’échec est une expérience de construction, une source d’inspiration, une étape essentielle du chemin vers la réussite. Et qu’il est important d’en parler pour dédramatiser, montrer que cela fait partie de la vie d’un entrepreneur et ne doit pas conduire à arrêter un projet.

C’est pourquoi il est temps de changer de référentiel, de s’intéresser au potentiel et pas seulement aux preuves de réussite, de ne plus stigmatiser ceux qui ont essayé mais pour qui ça n’a pas marché. C’est cela, l’esprit « rebondisseur ».

Par exemple, une entreprise pourrait enfin oser embaucher un ex-entrepreneur venant de liquider sa société comme nouveau collaborateur justement pour l’expérience acquise dans cette aventure ; une banque ou un fonds d’investissement pourrait soutenir financièrement le nouveau projet d’un entrepreneur qui a raté son précédent projet à la lumière des raisons de cet échec.

Du côté de l’entrepreneur, il doit assumer ses erreurs, ses soubresauts, ses plantages. Et assumer, c’est déjà en parler, c’est raconter son histoire et comprendre ce qui s’est passé pour ne pas réitérer les mêmes erreurs.

 

Le rebond comme moteur et mesure du succès

Au bout du compte, on est tous les héros de nos histoires respectives – que l’on soit entrepreneur, gilet jaune, salarié, fonctionnaire, membre du gouvernement… Ce qui importe, ce qui est puissant, c’est ce qui nous pousse à nous relever, à recommencer, à continuer d’y croire et d’avancer. Et il est plus que temps de le valoriser et de développer cette aptitude chez un grand nombre de personnes.

Le rebond aide à être optimiste, le rebond permet de prévenir la dépression. Surtout, le rebond est un atout pour faire croître une entreprise : si un entrepreneur a rebondi, et qu’il voit son activité péricliter ou en danger, alors il saura chercher d’autres pistes pour la relancer. Faire du rebond le moteur et la mesure du succès est indispensable pour l’innovation et la croissance de notre pays !

Il devient plus qu’urgent de faire bouger les lignes en France. Et pour que le changement d’état d’esprit soit effectif, il faut aussi valoriser et féliciter ceux qui ont surmonté l’épreuve de l’échec pour aller de l’avant. Ca peut être eux, mais ça peut aussi être vous, car on a tous en nous quelque chose des rebondisseurs.

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