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Marc Lévy : « J’ai la maladie d’avoir des idées trop tôt ! »

Interview par Quentin Périnel parue sur lefigaro.fr le 2 juin 2017

Avant de devenir romancier à succès, Marc Lévy était un « start-uper » de la Silicon Valley dans les années 80, passionné de découvertes scientifiques.

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LE FIGARO. – Vos romans se vendent à des millions d’exemplaires. Mon petit doigt me dit que ce n’est pas de ce côté là que l’on va trouver des échecs cuisants…

MARC LÉVY. – Avant d’écrire des livres, j’ai eu une autre vie, en effet! À 23 ans, j’étais un entrepreneur au sens littéraire du terme. J’étais avide de curiosité, j’avais un immense appétit pour les découvertes scientifiques. J’avais envie de rêver. Comme Jules Verne lorsqu’il a écrit De la terre à la lune en 1865. Par exemple, à l’époque, mon rêve était d’inventer l’échographie en couleurs. Mais j’ai eu cette idée beaucoup trop tôt! Et une bonne idée trop tôt est une mauvaise idée. Pas de bol, parce que j’en avais plein. C’est pour cela que je suis parti dans la Silicon Valley avec deux copains, au début des années 80…

Que s’est-il passé?

Nous avons souscrit un emprunt étudiant et nous sommes partis dans la Silicon Valley pour développer Logitec France, qui était à l’époque le premier traitement de texte français! Mais faute de financements, la société s’est effondrée… En 1983 et 1984, il faut savoir que l’écart culturel entre la France et cette partie des États-Unis était profond. À l’époque, les business angels habitaient tous dans la même rue. Mais nous devions emprunter de l’argent aux banques françaises, qui n’ont jamais compris l’intérêt de notre projet! Cela n’est pas la seule raison pour laquelle nous avons échoué, évidemment… Nous étions jeunes, nous manquions de recul et d’intelligence économique pour développer Logitec.

(…)

Et qu’avez-vous appris sur la place de l’échec dans la société, au fil de ces sept années?

Que l’échec est avant tout culturel. Certains en ont peur, d’autres préfèrent le cultiver. Les banquiers américains s’intéressent deux fois plus à quelqu’un qui s’est « cassé la gueule »! Cela prouve qu’il sait tenir le gouvernail du bateau, et pas seulement au soleil… Certains connaissent des réussites tellement fulgurantes qu’ils ne peuvent pas concevoir d’échouer. Ils peuvent donc tomber de très haut. Alors que subir un échec très jeune, cela fait réfléchir!

A retrouver en intégralité sur http://premium.lefigaro.fr/entrepreneur/2017/06/02/09007-20170602ARTFIG00010-marc-levy-j-ai-la-maladie-d-avoir-des-idees-trop-tot.php

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