La réussite d’une cession ne repose pas uniquement sur le prix de vente. Le choix du repreneur est tout aussi déterminant pour assurer la pérennité de l’entreprise.
Un mauvais choix peut entraîner des difficultés opérationnelles, des licenciements ou la perte de clients, tandis qu’un bon repreneur peut prolonger et développer l’œuvre du cédant.
Évaluer les compétences et l’expérience
Un repreneur doit comprendre le secteur d’activité et posséder les compétences nécessaires pour diriger. Cela ne signifie pas qu’il doit être un expert technique absolu, mais il doit avoir une connaissance suffisante pour prendre les bonnes décisions et comprendre les enjeux stratégiques.
Vérifier la solidité financière
Même le meilleur profil ne pourra mener à bien la reprise s’il ne dispose pas des ressources financières nécessaires. Il faut donc s’assurer que :
- L’apport personnel est suffisant.
- Le plan de financement est réaliste.
- Les partenaires financiers sont solides.
Analyser le projet stratégique
Chaque repreneur a une vision pour l’entreprise qu’il souhaite acquérir. Il est important que cette vision soit compatible avec vos attentes et qu’elle respecte l’ADN de l’entreprise.
Un repreneur qui veut restructurer brutalement ou changer radicalement d’activité risque de déstabiliser la société et son environnement.
Prendre en compte l’adéquation humaine
La période de transition est souvent plus fluide lorsque la relation entre cédant et repreneur est constructive. L’humain joue un rôle clé, non seulement dans les négociations mais aussi dans la capacité à travailler ensemble au moment du passage de relais.
Anticiper la reprise par un tiers ou par un interne
Parfois, le repreneur idéal se trouve (peut-être) déjà dans l’entreprise : un cadre dirigeant, un associé minoritaire, voire un salarié clé. Ces profils connaissent l’activité, les clients et la culture d’entreprise, ce qui facilite la transition.