En septembre, l’EGC Centrest a accueilli une intervention du Kit Pédagogique du Rebond conçu par l’association Les Rebondisseurs Français. Pendant une demi-journée par classe, les étudiants de Bachelor 2 et Bachelor 3 ont rencontré Anne Baron, Nathalie Mathieu et Hugues Lescot, trois dirigeants au parcours exigeant, venus partager leurs expériences et animer un atelier d’intelligence collective. Objectif : transformer un sujet souvent théorique — l’entrepreneuriat et la capacité à rebondir — en une formation concrète et transversale, utile à tous les étudiants, qu’ils créent une entreprise demain ou qu’ils évoluent en stage, en alternance ou en emploi.
Pourquoi le rebond concerne tous les étudiants, au-delà de l’entrepreneuriat
Former un étudiant à l’entrepreneuriat ne se limite pas au business plan ou au financement. Dans n’importe quel parcours — ingénierie, marketing, commerce, gestion, alternance — chacun est confronté à des aléas : délais imprévus, données manquantes, priorités qui changent, missions qui évoluent, désaccords d’équipe. Savoir anticiper, décider sous contrainte, se réorganiser et « repartir » constitue une compétence professionnelle universelle. C’est précisément l’ambition du Kit Pédagogique du Rebond : compléter la formation académique par une pédagogie de l’action, encadrée par des chefs d’entreprise qui parlent vrai, au service de tous les étudiants, pas uniquement des futurs créateurs.
Un format en trois temps, pensé pour l’apprentissage actif
- Témoignage sans filtre
L’intervention s’ouvre par le récit d’entrepreneurs : moments clés, erreurs, options, décisions, résultats. À l’EGC Centrest, les étudiants ont découvert trois trajectoires complémentaires qui illustrent la diversité des chemins en entrepreneuriat… et, plus largement, dans la vie professionnelle. - Auto-diagnostic individuel
Chaque participant complète un court questionnaire « Quel rebondisseur êtes-vous ? » pour situer ses réflexes : gestion du stress, recours au réseau, vitesse de décision, appétence au risque. Ce temps de connaissance de soi profite autant à l’étudiant qui vise un poste salarié qu’à celui qui souhaite lancer un projet. - Atelier d’intelligence collective
En sous-groupes, les étudiants travaillent sur des situations réalistes : projet en difficulté, contrainte de temps avant soutenance, stage annulé, fournisseur défaillant, conflit d’équipe. Ils analysent, priorisent, définissent un plan B etc. L’approche développe des réflexes transférables à toutes les formations et à tous les environnements de travail.
Ce qu’en disent les étudiants
Les retours recueillis à l’issue de l’intervention soulignent l’intérêt du dispositif pour des profils variés :
« Enrichissant et très motivant, surtout quand on a des témoignages tel que Hugues qui a un parcours inspirant et émouvant. » – Étudiant, Bachelor 3
« Expérience très intéressante et motivante, elle permet de motiver sur les projets de l’entrepreneuriat. Elle met également en avant que l’échec n’est pas une fin et qu’il est parfois une nécessité. » – Étudiante, Bachelor 2
Au-delà de l’inspiration, les étudiants repartent avec une méthode : repérer les signaux faibles, cartographier les options, mobiliser l’écosystème, décider et passer à l’action. Autant d’automatismes utiles en projet académique, en alternance, en stage… et demain dans l’emploi, en intrapreneuriat comme en entrepreneuriat.
Le regard de l’établissement
La direction de l’EGC Centrest souligne l’intérêt pédagogique du dispositif et son intégration fluide dans le calendrier. À voir : le témoignage vidéo de Florence Barthomeuf, directrice de l’école, qui revient sur l’utilité du kit pour l’ensemble des étudiants, qu’ils se destinent ou non à l’entrepreneuriat.
→ Écouter le témoignage vidéo de la direction
Ce que gagne un établissement en accueillant le kit
- Une formation opérationnelle et transversale qui complète les cours d’entrepreneuriat, de gestion de projet et de soft skills.
- Un format clé en main de 2 à 3 heures, modulable selon les contraintes d’emploi du temps.
- Un ancrage territorial : intervention par un (ou plusieurs) entrepreneur local, favorisant l’identification et l’ouverture réseau.
- Des livrables pédagogiques : auto-diagnostic, canevas de plan d’action, évaluation de la séance.
- Un coût nul pour l’établissement : programme porté par une association d’intérêt général.
En accueillant le kit, une école offre à ses étudiants une expérience rare : confronter leurs apprentissages à la réalité et développer une posture professionnelle robuste, qu’ils visent l’entrepreneuriat ou une carrière en entreprise.
Pourquoi des mécènes s’engagent — et pourquoi rejoindre le mouvement
Le Kit Pédagogique du Rebond est développé et déployé par Les Rebondisseurs Français, association d’intérêt général animée par des entrepreneurs bénévoles. Le soutien des mécènes permet de :
- étendre le programme à davantage de territoires et de filières (BTS, IUT, écoles d’ingénieurs, écoles de commerce…) ;
- produire et actualiser les ressources pédagogiques ;
- mesurer l’impact auprès des étudiants et des établissements ;
- former et accompagner les intervenants.
Pour une entreprise, devenir mécène, c’est contribuer à une formation utile à l’économie réelle : des jeunes mieux préparés, des équipes futures plus agiles, une culture de l’entrepreneuriat et de l’intrapreneuriat plus lucide. Le mécénat est éligible à la réduction d’impôt.
Passer à l’action
- École / établissement : planifiez une intervention du Kit Pédagogique du Rebond sur votre campus et proposez à vos étudiants une formation fondée sur l’action, pertinente pour tous les parcours.
Contact : contact@lesrebondisseursfrancais.fr - Entreprise / mécène : soutenez l’extension du programme et contribuez à la formation d’une génération capable d’anticiper et de rebondir, dans tous les métiers.
Devenir mécène : formulaire de don - Et pour en savoir plus : Page Kit Pédagogique du Rebond
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En réunissant témoignages de terrain, auto-diagnostic et atelier collaboratif, le Kit Pédagogique du Rebond apporte une réponse concrète aux enjeux de formation des étudiants. L’EGC Centrest en a fait l’expérience : lorsqu’on met les jeunes en position d’agir, le rebond devient une compétence transversale. Et cette compétence profite à toute l’économie.