La signature d’un acte de reprise marque le début d’une nouvelle phase : la transition. Cette période, souvent sous-estimée, est déterminante pour assurer la continuité et préparer le développement.
Maintenir la stabilité
Les premiers mois ne sont pas le moment d’imposer des changements radicaux. Il est préférable de conserver l’organisation en place, de rassurer les équipes et de garantir la qualité de service pour les clients. Cette période de stabilité permet de prendre ses marques, comprendre le fonctionnement et trouver des axes d’amélioration.
Prendre le temps d’observer
Une phase d’observation permet de comprendre :
- Les forces et faiblesses internes
- Les relations entre les équipes
- Les processus opérationnels
- Les attentes des clients et fournisseurs
Cette phase est une clé pour aller de l’avant en identifiant les axes d’amélioration et pistes de rebonds.
Capitaliser sur l’accompagnement du cédant
Un cédant impliqué facilite la transmission du savoir-faire, des contacts clés et des subtilités du métier. Un accompagnement de quelques semaines à plusieurs mois est souvent négocié dans le contrat de cession. Celui-ci permet d’effectuer une passation en douceur, nécessaire pour connaitre les clés de succès de l’entreprise.
Communiquer en interne et en externe
Informer les équipes du projet et rassurer les clients et partenaires est essentiel. Une communication claire renforce la confiance et réduit les incertitudes. Cette transparence assure une bonne compréhension de chacun et pose les bases d’une relation de confiance.
Préparer les premières évolutions
Après la période d’intégration, il est possible de mettre en place des améliorations. L’idéal est de planifier ces évolutions dès le départ, mais de les appliquer progressivement, afin de ne pas brusquer les équipes, de conserver les bonnes pratiques et de mettre en œuvre de manière efficace des changements pertinents et utiles.