Association Loi 1901 reconnue d'intérêt général

La valeur du rebond devrait-elle s’apprendre à l’école ?

Ce sont à de jeunes entrepreneurs en herbe que nous donnons la parole en ce début mai dans le cadre de la campagne « Paroles d’étudiants » diffusée sur les réseaux sociaux de l’association, en partenariat avec l’incubateur de Brest Business School.

Par leurs témoignages, quatre étudiants portant des projets d’entreprise donnent en vidéo leur avis sur l’échec et le rebond : comment ils l’envisagent, comment ils s’y préparent, l’incidence que cela a sur la façon dont ils bâtissent leur projet.

Le témoignage d’Alexis Mouchet est à lire sur le site web : https://www.lesrebondisseursfrancais.fr/experience/alexis-mouchet-parole-detudiant-rebondisseur/

« Tout étudiant peut être entrepreneur ! Il suffit d’une bonne idée, de la motivation, et de savoir persévérer. C’est justement quand on est étudiant qu’il faut commencer. Cela laisse le temps de tester, de se louper une ou deux fois, et d’affiner un peu plus son projet. Il ne faut juste pas avoir peur de se rater justement, ça fait partie intégrante du métier, c’est l’aventure, la vraie.

Quand on entreprend, il faut savoir mettre son égo et sa fierté de côté, et savoir reconnaître que quelque chose, que l’on pensait bien, ne va en fait pas. Ce n’est pas grave, on fixe le problème, et tout avance mieux. Parfois il faut accepter reculer pour sauter plus loin. (…) »

Les trois autres témoignages sont à retrouver sur la chaine YouTube des Rebondisseurs : https://www.youtube.com/watch?v=xF8edkR-AEI&list=PLkHdys_Gexc2jlX4g3AMpyZ1Xb3pzO5Ka

Episode 2 : Lou, étudiante à la Brest Business School

C’est au cours de son alternance à l’école de management qu’elle a pris conscience de son envie de lancer son propre projet.

Elle voit l’entrepreneuriat comme un parcours du combattant : au début très enthousiaste, on découvre petit à petit que c’est un chemin semé d’embuches. Il ne faut pas perdre de vu son objectif premier, ne pas baisser les bras. La détermination est primordiale.

Elle a envisagé que le projet n’aboutisse pas. Mais elle accepte que le risque zéro n’existe pas car elle estime que quoi qu’il advienne, l’expérience qu’elle va acquérir avec ce projet sera un plus pour son futur.

Episode 3 : Camille, étudiante à la Brest Business School

Après une licence de gestion universitaire, elle intègre le Master de marketing de BBS avec le projet de créer une entreprise. Entreprendre c’est être libre, donner corps à une vision et avoir la possibilité de choisir les valeurs que l’on porte au travers de son activité. Elle se sent proche de l’état d’esprit américain vis à vis de l’échec : que si ça ne marche pas, ce n’est pas grave car on apprend toujours quelque chose. Et elle est consciente que, même si on prévoit un maximum de chose, l’incertitude demeure et le risque d’échouer aussi.

Episode 4 : Vanessa, étudiante à la Brest Business School

Vanessa est une étudiante colombienne, inscrite en Master à BBS et qui a intégré le programme PEPITE. Pour elle, entreprendre signifie changer de vie : on crée quelque chose sans savoir si ca va fonctionner, on est face au risque d’échouer même avec toit les études et analyses préalables possibles. Elle anticipe déjà la possibilité d’un échec et d’un rebond en prévoyant d’analyser les raisons et en réfléchissant dès maintenant aux autres pistes qu’elle pourrait activer.

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